Suite à une inspection effectuée en octobre 2011 sur le site de La Hague, l'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) s'est dit satisfaite des projets de reprise et de conditionnement des déchets nucléaires anciens (1) stockés sur le site.
L'ASN relève que le pilotage des projets est pris en charge par une organisation "robuste" mais demande à savoir AREVA, de s'impliquer davantage dans la validation des choix proposés par la société d'ingénierie à laquelle est sous-traitée la maîtrise d'œuvre et la définition des exigences de sûreté.
L'ASN estime toutefois ainsi que les actions de surveillance sont perfectibles sur certains points : écarts dans les opérations de contrôle, problèmes dans le génie civil tels que fissures et état de certains équipements et matériels.
Depuis sa mise en exploitation en 1966 jusqu'en 1987, l'usine UP2-400 a retraité des combustibles (2) de la filière uranium naturel graphite gaz (UNGG) et à partir de 1976, des combustibles de la filière eau légère (UOX). Les installations de cette usine n'ont pas été dotées à l'origine d'équipements permettant le conditionnement en ligne des déchets. Les déchets générés ont été entreposés sur le site, généralement dans des cuves ou silos de grande capacité, dans l'attente d'un traitement ultérieur. Les opérations de reprise de ces déchets font l'objet d'un programme spécifique qui doit se poursuivre jusqu'en 2030.